Celui qu'on renomma Kyouran'

J'ai froid. Très froid. Je ne me rappelle de rien. Rien. Rien. Rien du tout. Enfaîte .. Peut-être bien que si. Si si si .. Je me rappelle d'une chose. D'une seule chose si futile soit-elle .. Mon réveil .. Je sentais quelque chose tomber sur moi furtivement & de plus en plus, je me sentais .. Mouillé. Qu'est ce que c'est ? Ça vient du ciel ? Mes paupières étaient lourdes & donc toujours fermée. Elles ne voulaient pas m'obéir, elles ne voulaient pas s'ouvrirent. Oui. J'avais peur. Peur c'est bien cela ? Oui. Peur de voir. Voir ce qui m'entourait. Car je savais que justement. Je n'allais rien voir. Que mes yeux n'allait pas percevoir ce que je désirais. Mes oreilles avaient mal, elles souffraient autant que mon corps frêle souffrait. Je sentais cette douleur aussi dans mon coeur, dans tout mon âme. Qu'avait-je ? Mes oreilles avaient mal à cause de tout ses bruits stridents & des plus différents aucun ne se ressemblait & qui m'écorchait les tympans. Bruits qui en même temps me faisait extrêmement peur aussi, je le ressentais, dans mon ventre, il se tordait, je me sentais trembler malgré le faîte que je n'étais pas même debout. Ces bruits étaient étrange & de plus en plus bizarre. Ils sonnaient faux aux creux de mes délicates oreilles & je le ressentais encore dans mes tripes. Ils y avaient des grincements, accompagnées de bruits de pas. Un vent qui soufflait fort & qui ma glaçais les os. De souffle mais rien. Rien. Rien que je ne connaissais. Mon petit coeur menaçait de s'échapper de ma poitrine, lui aussi voulait prendre ses membres à son cou & partirent loin, tellement que je le sentais battre fort que j'ai finis pas croire qu'il allait vraiment exploser & se répandre autour de moi. Enfin, mes paupières se levèrent que peu, s'étaient difficile de les ouvrir complètement, mes yeux me piquèrent & me brûlèrent. Et comme je l'avais prévue, je ne vis rien ou pas grand chose du moins pour le peu que j'avais ouvert, il faisait sombre, très sombre & je tremblais & j'avais peur. Mais dès que j'arriva à les ouvrir correctement, ils se posèrent involontairement sur quelque chose à côté de moi & un cris d'effrois, un cris de terreur. sortit de ma bouche & pour la première fois, des larmes aussi tranchante que des rasoir coulèrent sur mes ganaches & je ne compris pas pourquoi. Mes membres tout frêle essayait cependant de ce lever pour fuir. Fuir loin d'ici. Loin de ça. Mais je dérapais bien rapidement contre ce corps inerte, sans vie & surtout froid. Malgré la froideur de ce corps, je me blottis contre lui. Ma tête cachée entres mes antérieurs. Essayent d'étouffer mes sanglots qui me prirent bien assez vite, rendant ma respiration difficile. J'avais peur. Et puis soudain. Je sentis mon coeur battre dans mes oreilles. Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Tac. Voilà ce qu'il faisait. Puis .. Plus rien. Le noir. Le néant .. Je sombrais lentement.

C'est sous une pluie battante que des yeux sombre & quelque peu dégoûter du spectacle des différents individus entourant le petit blottit contre un corps d'une jument inerte, sans vie & peint de rouge. Ils tirèrent tous sans exceptions une grimace de dégoût. Tout le monde chuchotèrent de ci & de là. Puis un à un posait son regard sur une seule & unique personne que tout le monde semblait avoir dans l'esprit en ce moment même. Sur une ravissante jument de petite taille. Une silhouette des plus raffinées, des courbes parfaitement dessinées, une allure tout simplement élégante, une voix mélodieuse, une longue chevelure en diamant & à la robe des plus purs qui en fait tout simplement baver plus d'un mais un caractère bien trempé. Celle-ci ouvris de grand yeux rond & elle s’énerva bien vite contre un grand & imposant étalon noir qui se nommait Summer Storm, son frère.

« Non ! Cria t-elle. Il en est hors de question ! Je ne veux pas qu'il m'approche !
- Ambry ..
- J'ai dit non ! Il est maudit ! Maudit ! Tu m'entend ! Maudit !
- Il vas mourir !
- Je m'en fiche ! Qu'il crève ! Qu'il crève !
- Tu est en train de refouler ton propre fils ! S'énerva Summer Storm qui commençait à perdre patience devant ce caractère de gamine que possédait sa soeur depuis son enfance.
- Il ne l'est pas ! Il ne l'est plus ! Je l'ai décider ! C'est ainsi ! Tu ne me fera pas changer d'avis !
- Tu n'a pas le droit !
- Et pourquoi ça ? Rétorqua t-elle hautaine.
- Grra ! Par tout les dieux ! Tu n'est qu'un gamine pourrie gâter !
- Et toi alors ?!
- Cessez ces enfantillages ! Vous me fatiguée à la fin ! Intervint soudainement une jument a la robe grisée par les années mais ne perdant pas toute sa beauté de sa jeunesse. Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Se dit-elle tout bas en levant les yeux au ciel. »

Les chevaux s'écartaient légèrement & respectueusement pour laisser passée la jument qui venait de s'interposer entre le frère & la soeur. Tellement prit dans leur dispute que les deux équidés en avaient complètement oublier le sujet de celle-ci & sans se préoccuper du faîte qu'on les écoutaient, qu'ils n'étaient pas seule dans cette clairière en pleins milieu de cette forêt, qu'ils étaient en train de s'afficher de plus belle & que tous avaient les oreilles tendus vers eux, curieux mais honteux. Heureusement que leur mère avait cessez leur conversation assez orageuses, comme à leur habitude. Sinon qui sais combien de temps cela aurait durée? De plus il aurait été tout simplement trop tard pour le poulain qui était à demi-mort & ils n'auraient rien fait pour lui venir en aide. Mais peut-être bien qu'ils auraient dut .. Enfin de compte .. Le laisser mourir .. Le laisse crever .. Cet être maudit .. Tout cela ne se serais produit. Rien de cela. Tout aurait été de plus normal .. Rien n'aurait été chamboulé. Le temps aurait continué son chemin comme une rivière tranquille. Les deux équidés ne dirent plus un mot, respectant leur mère malgré leur côté fugueurs & remballeurs. Un silence lourd tomba net & tranchant & on pouvait tout simplement ressentir le mal être des équidés du troupeau par ce soudain silence qu'avait imposer la vielle jument.

« Il est toujours en vie. Finit par rajouter Summer Storm
- Même après ce temps que vous avez perdu à vous chamailler ?!
- ..
- Tu me déçois Ambry. Tu me déçoit beaucoup .. Dit-elle tout bas en se tournant vers sa fille
- Mais maman .. !
- Je ne veut plus t'entendre. Je suis fatigué de tes bêtises que tu n'assume. C'est la dernière fois. Tu entend ? La dernière fois que j'en assume la responsabilité. Est-ce que tu à compris ?
- ..
- Est-ce claire ?!
- Oui Maman.
- Bien. Maintenant laissez moi seule avec lui.
- ..
- J'ai dis Seule ! »

Un à un. Ils s'en allèrent tous, sans exceptions. La laissant seule avec lui comme elle l'avait désirée. Un soupir des plus las & fatiguée s'échappa d'entre ses fines lèvres douces & encore duveteuse malgré les années. Cependant elle n'osa bougée d'un pouce. N'osant s'approcher de ces deux corps. L'un mort & l'autre dont e coeur battait faiblement. Certes elle était forte & elle le faisait clairement montrée, mais devant se spectacle, elle avait peur de craquer. Elle avait peur. Oui .. Peur .. Deux mots sortirent s'écorcha de sa bouche .. & une larme coula & roula sur sa ganache.

« Pauvre petit .. »

Quelque mois passèrent mais je ne sais combien. Je ne compte plus les jours qui passe. Je n'en peux plus. Sa me fatigue. Je suis fatigué & lasser de cette vie. Les oiseaux chantonnaient de plus belles, faisant des pirouettes, volant d'arbre en arbre. Un jeune pie se tenait près du lac, les paupières closent, le souffle long. Mais sans s'y attendre, quelque chose le percuta & il plongea la tête la première dans le liquide. C'est par réflexe qu'il battit des antérieurs pour remonter à la surface, heureusement que ce n'était pas très profond. Mais Dit moi .. Pourquoi ne t'es tu pas laissé entraîner par le fleuve tranquille ? Pourquoi ? Je ne sais pas .. Il ne sais pas .. Lentement mais surement il remonta sur la berge, recrachant l'eau qui avait oser pénétrer dans sa bouche. Trois dadais se trouvait à seulement quelque pas de lui. L'un des trois étaient bien plus fort & costauds, sa robe était aussi noir que la nuit. Les deux derrières lui, ricanèrent de plus belle mais aucune d'eux prirent la parole une seule fois.

« Alors voilà le petit rejeton ?
- ..
- Tu a perdu ta langue ?
- ..
- Hahaha ! Tu a donner ta langue au chat ?
- Tu te répète ..
- Mais dis donc ! C'est qu'il s'est parler le nain ! Qui aurait crut ?
- ..
- Dit moi .. Comment était ta mère ? Hein ? Oh ! Oui ! J'avais oublier ..
- ..
- Tu veut que je te dise un secret ?
- ..
- Comment ça ? Tu ne veut pas le avoir ?
- ..
- Je sais comment elle est morte.
- ..
- Pffff .. T'es vraiment ennuyant comme gosse toi
- ..
- Roooo. Aller ! Je te t'embête ! Alors maintenant viens t'amuser avec nous. Sale mioche ! Fait nous voir si tu à quelque chose entre les jambes »

Aucun mot voulurent s'échapper de sa prisons de lèvres. Comme un automate bien crée & surtout bien docile. Il se releva & resta immobile, les yeux rivées sur les trois équidés & d'un seule coups, il se retrouva une nouvelle fois bouffer l'herbe verte du sol.

« Tu n'a vraiment rien dans les tripes ! »

Le regard du jeune yearling devint anormalement plus sombre qu'a l'origine c'était à en devenir étrangement noir, eux qui, d'habitude était d'un bleu pur & légèrement crémeux & lentement sa tête se tourna vers les trois brutes qui ricanèrent encore & toujours sans s’inquiéter de ce qui allait se passer. Il se redressa sur ces quatre fins membres, sans attendre & avec une vitesse fulgurante, s'élança sur le plus balèze. Les deux autres ouvrirent de grands yeux, s'éloignant de quelque pas, la bouche ouverte mais aucun son n'en sortit. Le pie le chopa violemment la ganache, se mettant à secouer sa tête de plus belle, empêchant le noir de faire un mouvement. Pris de panique, les des trouillards partirent chercher leur dominant, voyant que sa tournait au vinaigre, au lieu d'aider leur soi disant chef. Mais quand ils revinrent, il était trop tard. Un cris. Les oiseaux prirent soudainement leur envols, affolés par se cris pousser par un équidé. Les petits mammifères retournèrent se cacher dans leur terrier prit de terreur. Et les chevaux de la plaine dressèrent leur tête, alarmée & à moitié tétanisée. Et quelqu'un partirent vers la rivière. Un cris & un deuxième. Des sanglots & des larmes. De chagrins mais aussi de terreur. Le corps inerte du noir, gisait dans le fleuve, se laissant lentement entraîner par les flots.

Il errait. Ne savant où aller. Où mettre les pieds. Il ne se doutait pas une seule seconde que quelque chose de petit & furtive le suivait de branche en branche. Jusqu'au moment où l'équidé bouleverser se prit une racine d'un arbre qui sortait dangereusement de terre & s'écroula la tête la première dans la poussière. Mais il ne se releva pas, cette fois-ci. L'individus qui le suivait depuis déjà un bon bout de temps, atterrit avec grâce devant lui, faisant enfin son apparition. Mais tout deux ne dirent rien, se regardant dans le blanc des yeux.

« Relève-toi. Finit par dire l'oiseau.
Docile & comme un robot. Il exécuta, comme il l'avait toujours fait.
- Bien. Comment t'appelle-tu l'ami ?
- Cursed.
- Huum. C'est bien moche.
- Merci de ta franchise l'oiseau.
- C'est d'un naturel chez moi. L'oiseau vola jusqu'à une branche assez basse.
- Maintenant tu t'appellera Kyouran'
- Qu'elle est la signification de se mon ?
- Kyouran' veut dire Frénésie ou encore folie.
- Pourquoi dois-je le porter ?
- Car tu est fou.
- Fou ? Qu'est ce que c'est ?
- Tu le saura bien vite. Maintenant suffit les questions.
- Oui.
- Alors Kyouran'. Raconte moi. Raconte moi ton histoire .. »

« Tu est maudit mon chère ami. »